Comment adapter la communication face aux risques ?

À la veille de son Forum de Davos, la station suisse où l’élite économique et politique se réunit chaque année, les organisateurs, le Forum économique mondial (WEF), viennent de publier leur rapport Global Risks 2025, résultat d’une enquête menée auprès de dirigeants du monde entier sur les menaces qui pèsent sur notre avenir immédiat et à long terme.

Parmi les risques les plus pressants figurent les conflits armés entre États, les phénomènes météorologiques extrêmes et la prolifération de la désinformation. Pour ceux d’entre nous qui travaillent dans le domaine de la communication sur le développement durable et le changement climatique, les résultats de l’enquête offrent des enseignements cruciaux sur la manière de relever et de communiquer ces défis.

Selon le rapport sur les risques mondiaux 2025, les sujets les plus préoccupants sont les suivants

1. les conflits armés : un appel à la paix et à la coopération

Le rapport identifie les conflits armés entre États comme le risque le plus immédiat pour 2025, reflétant la fragmentation géopolitique croissante.

Cette réalité souligne l’importance de promouvoir des récits qui favorisent la paix, la coopération internationale et la résolution pacifique des différends. En tant que communicants, nous devons souligner à quel point la stabilité mondiale est essentielle pour relever efficacement les défis environnementaux et assurer un développement durable.

2. Événements climatiques extrêmes : l’urgence de l’action climatique

Les phénomènes météorologiques extrêmes restent une préoccupation majeure à long terme et occupent la première place à l’horizon de dix ans.

Cela renforce la nécessité de communiquer d’urgence sur l’importance de l’action climatique, de la protection de la biodiversité et de la lutte contre la pollution. Nous devons souligner comment la transition vers les énergies renouvelables, l’adoption de politiques durables ainsi que la protection et la restauration de la nature peuvent atténuer ces risques et construire des communautés plus résilientes.

3. Désinformation : préserver la vérité

La désinformation est considérée comme le risque à court terme le plus grave, menaçant la cohésion sociale et la confiance dans les institutions.

Dans notre travail, il est essentiel de promouvoir une communication transparente, basée sur des faits et étayée par des preuves scientifiques. Nous devons apprendre au public à identifier les sources fiables et encourager l’esprit critique pour contrer la diffusion de fausses informations susceptibles d’entraver les efforts en faveur du développement durable.

Intégrer le risque dans la communication

Le rapport souligne l’interconnexion des risques environnementaux, géopolitiques et sociaux. En tant que communicants, il est essentiel d’adopter une approche holistique qui reflète cette complexité. Nos récits doivent montrer comment les solutions durables permettent non seulement de lutter contre le changement climatique, mais aussi de promouvoir la paix, la justice sociale et le développement économique.

Inspirer l’action collective

En plus d’une information transparente et honnête, la mission des communicants est d’inspirer l’action. L’un des moyens d’y parvenir est de montrer les causes des problèmes, mais aussi la manière de les résoudre, en partageant des exemples de réussite et des témoignages de personnes et de communautés dont la vie est améliorée par une telle action positive.

Il est important de motiver les gens au-delà du like, de l’attention ou du partage ; il est important de communiquer d’une manière qui ajoute de la valeur et encourage les destinataires à participer activement à la construction d’un avenir durable, sûr et juste.

Pour en savoir plus sur le rapport du Fonds économique mondial sur les risques, cliquez ici, et pour découvrir ce que 10 Billion Solutions fait dans ce sens, lisez notre récent article dans lequel nous annonçons nos objectifs pour 2025.